Neige sur les hauteurs de Malabry

Voilà à quoi ressemble notre centre paroissial St-Pierre de Châtenay - Le Plessis saupoudré d'une belle épaisseur de neige (une dizaine de centimètres).

Pour rester honnête, les photos ne sont pas de cette année, mais du 3 mars 2005, mais le tableau est le même depuis le 17 déc. 2009.

Célébration de la Cène en situation de contagion

La célébration de la Cène

en temps d’épidémie

ou en situation de contagion

Concernant l'administration du vin de la cène, la conférence pastorale estime que la règle devrait être la coupe unique.

Cependant, en cas d’épidémie exceptionnelle ou tout risque de contagion individuel, les paroisses peuvent temporairement choisir, sans ordre de préférence :

- soit les gobelets individuels, ce qui souligne le "Buvez-en tous !",

- soit l’intinction qui met l’accent sur la communion à une seule coupe.

Ceci pour que les communiants puissent être assurés de recevoir le corps et le sang du Christ quel que soit le mode d’administration.

Les pasteurs en ... conclave

J.T. Haessig - F. Bohy - W. Kreiss - F. Poillet - G. Aoustin - M. Jautzy - J.-L. Schaeffer - Ph. Volff

Les 12 et 13 novembre, la plupart des pasteurs de l’Eglise Evangélique Luthérienne – Synode de France s’étaient retrouvés, comme ils le font deux fois par an, pour célébrer ensemble des cultes (le matin et le soir), étudier des thèmes que, souvent, l’actualité leur impose, et parler des activités de l’église, voire en programmer.

Au printemps, ils s’étaient retrouvés à Châtenay-Malabry, en région parisienne ; cette fois-ci c’était à Heiligenstein, sur la route des vins d’Alsace.

Etaient absents, en raison de décès dans la famille ou dans la paroisse, les pasteurs R. Jones (Paris) et T. Constantini (Poitou).

S’étaient aussi joints, le premier matin, le Pasteur Gijsbertus van Hattem, de l’Eglise Evangélique Luthérienne de Belgique et, durant toute la durée, pour en faire un rapport, Melle Katie Kuekes, chargée de communication pour l’Europe du département des missions de notre église partenaire américaine.

Le premier thème - Calvin et les sacrements – avait été porté à l’ordre du jour à cause du 500ème anniversaire de la naissance de Jean Calvin (1509-1564).

Le second – La célébration de la Cène en temps d’épidémie ou en situation de contagion – s’est imposé en raison de remous occasionnés par la grippe A-H1N1 dans certaines paroisses.
Ici on s’est penché sur différentes coutumes qui ont cours dans la chrétienté : soit les gobelets individuels, soit l’intinction (le communiant garde l’hostie en main, puis, au passage de la coupe, il en trempe le bout dans le vin et prend l’hostie imbibée de vin). A ce sujet, les pasteurs ont adopté à l’unanimité un texte qui se trouve aussi dans ces news.

Un troisième travail concernait la formule bien connue des théologiens – ex opere operato – mais qui s’est révélée souvent être reprochée à tort à l’Eglise catholique romaine, parce que mal comprise. Il s’agissait là encore des sacrements (Baptême et Cène).

Ont ensuite été abordées

des activités telles l’évangélisation, l’édition, le site web http://www.eglise-lutherienne.org et le « Forum Evangélique Luthérien » du Synode (voir Amitiés Luthériennes n° 66),

mais aussi des informations à propos du Conseil Luthérien International et de la Conférence Luthérienne Européenne, voire des décisions à prendre. Ainsi, il a fallu proposer au Conseil Synodal des délégués pour la Conf. Luth. Européenne 2010 au Porgugal, et la tenue de celle de 2012 en France, dont c’est le tour.

Finalement, les pasteurs ont proposé au Conseil Synodal une série de thèmes pour l’Assemblée Générale Synodale des 14-16 mai 2010 à Mulhouse (Haut-Rhin). Le sujet qui sera finalement retenu par le Conseil Synodal, réuni le 14 nov. à Strasbourg, est le suivant : « Le culte et ses moments forts ».

Les Eglises Luth. Baltes pour un retour à l'Ecriture

MESSAGE DE LA RENCONTRE DES EVEQUES LUTHERIENS BALTES

(Traduction: Thomas Constantini)

Les dirigeants des Eglises Evangéliques Luthériennes d'Estonie, de Lettonie et de Lituanie se sont réunis à Tallin les 3 et 4 novembre 2009. Cette rencontre avait pour but de renforcer la longue expérience d'unité des Eglises Luthériennes des Pays Baltes et de prier pour la communion entre chrétiens du monde entier, en reconnaissant qu'actuellement les liens entre les communautés chrétiennes et en leur sein sont mis à l'épreuve en de nombreux endroits. Les évêques ont aussi abordé les tâches et les responsabilités de leurs églises, en cherchant de meilleures formes de coopération pour l'avenir.

La foi chrétienne signifie vivre avec Christ et être au service les uns des autres.

Surtout en ces temps de difficultés économiques, alors que tant de gens ont perdu leur appui extérieur et leur paix intérieure, nous invitons nos compatriotes à approfondir leur appréciation pour leurs racines chrétiennes et à utiliser toute la richesse spirituelle révélée dans l'Ecriture Sainte et offerte à tous ceux qui se tournent vers Dieu et mettent leur confiance en Christ. La crise économique mondiale actuelle est le fruit d'un échec très ancien à agir selon les principes que Dieu a posés dans les fondements de sa Création. Le consumérisme et l'individualisme de la société moderne ont demandé leur dû.

Chercher une solution en se contentant de relancer l'économie serait se condamner à répéter les mêmes erreurs. Un renouveau spirituel doit d'abord venir, un sens renouvelé de l'équilibre entre droits et devoirs, de l'empathie dans la communion, de la solidarité et du soutien mutuel. Nous croyons que la motivation intérieure la plus forte pour ce changement se trouve dans la rencontre d'une personne avec le Christ vivant. Faciliter cette rencontre en paroles et en actes demeure la vocation première et prioritaire de l'Eglise chrétienne. Jésus-Christ a dit: "Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-les à mettre en pratique tout ce que je vous ai prescrit." (Mt 28.19-20).

La communauté chrétienne fait partie de la société et n'est pas isolée des problèmes auxquels les environnements naturel et humain sont confrontés, tant au plan local que mondial. La justice dans la société, la qualité de vie des citoyens et la protection de notre Mer Baltique contre la négligence des Etats et l'exploitation marchande sont quelques exemples critiques de cette problématique. En tant que communautés réunies autour de la Parole de Dieu et gardiennes de l'ethos chrétien, nos églises se doivent de faire face aux racines spirituelles profondes des problèmes actuels. Elles doivent se souvenir que le principal instrument que Dieu leur a confié est Sa Parole (Loi et Evangile), ainsi que le service du prochain dans l'amour.

Nous invitons aussi nos dirigeants politiques à prendre conscience plus clairement des dimensions spirituelles de l'existence humaine ainsi que des fruits apportés par une coopération positive entre l'Etat, les communes, les écoles et l'Eglise. L'enseignement et l'application des principes chrétiens renforcent aussi bien la famille que la société dans son ensemble. La liberté de conscience et la liberté d'expression font partie des valeurs sociales qui définissent la vie religieuse comme un droit social non seulement privé mais aussi public, qui se doit d'être encouragé et protégé.

L'éducation et les études religieuses forment une partie intégrante de ce droit.

A l'heure actuelle, un témoignage commun des églises est d'une importance vitale. C'est pourquoi nous exprimons notre profonde inquiétude devant les tendances modernes qui affaiblissent la communion entre chrétiens et provoquent des divisions entre les églises ainsi qu'en leur sein.

La décision récente de certaines églises membres de la Fédération Luthérienne Mondiale d'approuver le mariage religieux de couples homosexuels en faisant de cette forme de vie commune l'égal du mariage, ou l'ordination d'homosexuels vivant en couple aux fonctions épiscopales ou pastorales sont l'illustration parfaite de ces tendances qui déchirent la communion entre chrétiens.

Nous affirmons que le mariage se définit comme vie conjugale entre un homme et une femme et que l'activité homosexuelle est incompatible avec la foi chrétienne.

Nous sommes convaincus qu'en suivant les tendances modernes, ces églises abandonnent la doctrine apostolique sur la sexualité humaine et le mariage. Nous voyons que la communion luthérienne et les efforts œcuméniques sont mis en péril par de telles actions. Celles-ci créent une situation où les églises luthériennes, membres de la Fédération Luthérienne Mondiale, ne peuvent reconnaître mutuellement leurs charges ecclésiastiques, échanger des ministères et participer ensemble à la prédication de l'Evangile et à la célébration des sacrements.

Nous appelons nos frères et nos sœurs luthériens à une unité et à une coopération basées sur l'Ecriture Sainte et la loyauté aux confessions luthériennes. Les défis actuels exigent une position ferme fondée sur des vérités et des valeurs éternelles. La compréhension commune de l'Evangile par les églises est un trésor que nous ne pouvons nous permettre de perdre et qui doit être transmis aux générations actuelles et futures. Notre mission est d'être fidèles en ce que nous avons reçu : la miséricorde de Dieu. Nous devons ainsi servir notre Seigneur et nos prochains jusqu'à ce que nous parvenions tous à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu (Ep 4.13).

Janis Vanags, archevêque de Riga (Eglise Ev. Luth. de Lettonie)
Einars Alps, évêque de Daugavpils (Eglise Ev. Luth. de Lettonie)
Pavils Bruvers, évêque de Liepaja (Eglise Ev. Luth. de Lettonie)
Evêque Mindaugas Sabutis (Eglise Ev. Luth. de Lituanie)
Archevêque Andres Poder (Eglise Ev. Luth. Estonienne)
Archevêque émérite Kuno Pajula (Eglise Ev. Luth. Estonienne)
Evêque Einar Soone (Eglise Ev. Luth. Estonienne)

L'Eglise Ev. Luth. au Kenya condamne celle de Suède

L’EGLISE EVANGELIQUE LUTHERIENNE AU KENYA
SUR L’EGLISE APOSTATE

(Traduction Philippe Volff)

Voici la prise de position du comité exécutif de l’Eglise évangélique luthérienne au Kenya, réuni le 12 novembre 2009, sur l’apostasie de l’Eglise de Suède de consacrer au ministère d’évêque non pas simplement une femme, mais une lesbienne, le 8 novembre 2009 dans la cathédrale d’Uppsala.

Nous, l’Eglise évangélique luthérienne au Kenya, considérons avec choc, désarroi et déception les nouvelles des récents développements au sein de ce qu’on pourrait appeler les grandes églises de ce monde, lorsqu’elles oeuvrent si dur et si inlassablement pour faire du monde une société sans religion (sans plus parler de christianisme).

En plus de notre position sur ce qui s’est passé aux Etats-Unis quand l’Eglise évangélique luthérienne d’Amérique, réunie en assemblée générale le 21 août 2009 à Minneapolis (Minnesota), s’est résolue officiellement à ouvrir la porte du ministère public à ceux qui sont engagés dans une union homosexuelle, nous affirmons maintenant que cela défie notre logique et nous attriste énormément que l’Eglise de Suède, qui fut jadis un pilier de la Réforme biblique au sein de la chrétienté, s’est maintenant décidée de devenir apostate en consacrant évêque une lesbienne le 8 novembre 2009 (et de fait des femmes au ministère pastoral), avançant plus loin encore que sa décision antérieure de permettre aux homosexuels d’exercer le ministère de la Parole et des Sacrements.

C’est pourquoi nous réitérons notre prise de position condamnant la décision de l’ELCA publiée le 25 septembre 2009 :

1. Nous condamnons dans les termes les plus vigoureux ce développement infortuné et anti-scripturaire dans une église qui porte le nom du grand réformateur et docteur Martin Luther ;

2. Que ces églises ont rejeté la foi de la chrétienté telle qu’elle a été confessée de tous temps, depuis les apôtres et les pères, et est toujours confessée dans les trois symboles œcuméniques ;

3. Que ces églises ont directement rejeté l’autorité des Ecritures comme Parole de Dieu ;

4. Pour les luthériens, Martin Luther a fait passer l’Eglise de l’autorité de l’homme et des spéculations philosophiques humaines sous l’autorité des Ecritures ;

5. Que nous voulons rappeler à ces églises luthériennes ou autres qui ordonnent des femmes au ministère de la Parole et des Sacrements que cette regrettable pratique est une nouveauté apparue il y a une cinquantaine d’années et qui est dans les faits un foyer de lesbianisme spirituel dans l’Eglise aujourd’hui ;

6. Que nous condamnons la perversion sexuelle dans toutes ses manifestations ;

7. Que l’union maritale homosexuelle est non seulement contraire à la volonté de Dieu clairement exprimée dans l’Ecriture Sainte, mais aussi incompatible avec l’ordre social naturel issu de la création ;

8. Que le plan et l’objectif de Dieu pour le mariage s’accomplit seulement dans une union hétérosexuelle (un homme – une femme) pour la vie ;

9. Que cette action de l’Eglise de Suède constitue un mépris endurci et dépourvu d’amour face à la condition spirituelle de ceux qui sont pris dans les liens de l’homosexualité ;

10. Et que, le plus sérieusement du monde, ce n’est rien d’autre que le déni du pouvoir de transformation de l’amour que nous connaissons en notre Sauveur Jésus-Christ, qui recherche tous les pécheurs pour les restaurer dans la communion avec le Père par l’action du Saint-Esprit dans la Parole et les Sacrements.

C’est pourquoi nous devons confesser la Parole de Dieu et lui être fidèle. Au nom de notre Seigneur Jésus-Christ mort et ressuscité, nous appelons l’Eglise de Suède à se repentir de son apostasie face à la vérité. Nous ressentons de la compassion pour ceux parmi nous qui sont dans les liens de l’homosexualité, et nous voulons qu’ils connaissent le pouvoir de transformation du pardon et de l’amour de Dieu. Aussi nous nous dédions à nouveau au service de Celui qui est venu pour nous servir, nous pécheurs, y compris ceux liés à l’homosexualité, et qui par sa croix et sa résurrection crée en nous une volonté nouvelle de lui plaire par des styles de vie chastes et purs. En disant ces choses, nous nous tenons aux côtés de nos frères rachetés, dans le grand consensus de l’Eglise universelle et apostolique, particulièrement avec les églises membres du Conseil Luthérien International. Nous tenons à assurer le reste des églises dans le monde, que quoique l’apostasie puisse continuer agressivement, nous croyons que l’Eglise ne sera pas défigurée sur la face de la Terre. Nous voulons donc nous tenir aux côtés des autres églises en Europe comme la Province missionnaire en Suède, l’Eglise Luthérienne – Synode du Missouri en Amérique, les églises luthériennes fidèles en Afrique et dans le reste du monde, et les encourager à tenir ferme et à relever le défi de la persévérance dans la fidélité aux Ecritures – car par l’Ecriture le Seigneur sauvera l’Eglise sur terre, jusqu’à la fin du monde.

Signé en ce 13 novembre 2009
Le très révérend Walter Obare, docteur, archevêque
Révérend John Halakhe, secrétaire général